Zauberberg, merci Michel


Certes c'eût été plus grandiose sous un beau soleil d'automne, certes... Certes le dicton du jour ("Mieux vaut être sous la neige la haut que sous la pluie en bas") ne présageait pas de conditions optimales pour grimper à Gramusset.

C'était sans compter sur le cadeau tracé là haut par Michel Piola, encore et toujours : j'ai nommé la voie "Zauberberg". Je voulais y aller depuis longtemps, depuis que j'avais lu que Patrick Bérhault y venait régulièrement, pour faire et refaire son "zauberberg". Il devait bien y avoir une raison.
La raison est finalement assez simple : cette voie est splendide. Ce qui est une raison bien suffisante, convenons-en!

Au moins aussi sereins et à l'aise que Bérhault ;o) nous nous lançons par cette belle journée glaciale dans les 5 longueurs de l'oeuvre.

Autant dire que c'est pas dans la face nord de l'Ailefroide que l'on s'entraine pour ce genre de voies. Mais bon, inch'Allah! y'à qu'à serrer les prises non?
Alors que dire : pas la peine de décrire ici les gouttes d'eau, écailles canelures et autres grattons. Cette voie est un must, sans doute une de mes plus belles voies calcaire, sur un grain exceptionnel sans que jamais l'escalade ne faiblisse.

ça me rappelle la qualité et la raideur des voies que j'ai faites à Tagghia au Maroc, sauf que là c'est à 1h30 de route. Le calcaire ici est sans doute le plus beau que je connaisse.
Alors un conseil, courrez faire cette voie (ou toutes les autres de Gramusset d'ailleurs). Les cotations n'ont rien de traitre, l'équipement est irréprochable, ça grimpe mais on ne se fait pas peur.
Un grand merci à Michel!
Zauberberg : 7a, 7a, 6c, 6c, 7a

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