Bloc au Mello

Je n'ai pas pour ambition de devenir un grimpeur de bloc. 
Néanmoins, force est de constater qu'avec des petiots, cette formule permet de passer des séjours dans des coins sympas tout en grimpouillant un peu.
Il y a quelques années, j'étais allé grimper dans le Val di Mello.
A l'époque, le coffre était rempli de camalots et non de crashpads.

Le Val di Mello est pourtant connu pour la qualité de ses blocs, et c'est donc une bonne occasion d'y retourner en dehors de la foule.


Ici on est au pays du granite.
Certains secteurs sont faits pour les familles, et comme on est hors saison, on profitera essentiellement de ceux là.


 Telle mère, telle fille.


Le cadre est plutôt bucolique. 
En arrière plan, le gros rognon sur lequel se déroule "Oceane Irrazionale", une des rares voies intéressante de la basse vallée.


Vasques locales.


En granite il faut savoir faire des verrous


 Ici, l'entrée de notre hôtel.


Pour aussi nous dégourdir les jambes, nous montons au refuge Gianetti dont je gardais un excellent souvenir.
Aux pieds du versant sud du Badile, l'endroit est propice a une bambée en famille. 
1500m. de montée avec les deux schtroumpfs, voilà une belle aventure.


Le magnifique Spigolo Vinci est toujours là et me fait de l'oeil : une ascension magnifique que je conseille vivement.


Les deux victorieux du jour, après 7 heures de grimpette assez harassante (surtout pour les parents;o) 
Eux ils sont heureux, c'est leur première nuit en refuge.



Crépuscule sur le Val Porcelizzo.


Retour au granite.
Qu'on se le dise : le bloc en granite est aussi spécifique que la grimpe en granite.
Alors que cet automne en Espagne nous pensions commencer à devenir forts (!), ici nous sommes remis d'aplomb. 
Au delà du 6b (cot. bloc) c'est compliqué.


Ici dans une belle traversée que nous finirons par dompter.


Et pendant ce temps à Grenoble, la canicule commençait.


Un peu de fraîcheur et d'humidité dans ce monde de brutes.

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